AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

► Pour lire le chapitre I, cliquez ici.
Le groupe des nomades est fermé le temps d'équilibrer les groupes.
Pensez à privilégier le groupe des habitants qui étaient installés à Grimsby avant le drame. ♥️
N'oubliez pas de passer sur les sujets de publicités de bazzart et de prd et d'y laisser vos messages ♥️
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez
 

 j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Jake Adams
Jake Adams

personnage : 42 ans ◘ garde & mécanicien ◘ célibataire endurci ◘ hétérosexuel ◘ Froid - distant - discret - solitaire - serviable - débrouillard - grossier - fort - sensible - fume énormément ◘ oui, il a fait de la prison...

avec les nomades depuis : //

j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une ! 1350003054-mscwchill3

pseudo : dontunderestimateme
messages : 82
célébrité : norman reedus.
crédits : sugar slaughter & Aisen.
https://dzag.forumgratuit.org/t118-this-is-war
j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une ! Empty
MessageSujet: j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une !   j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une ! EmptyDim 18 Aoû - 12:18
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une !

jake adams & billie spencer


FLASHBACK


Il ignorait l'heure qu'il était lorsqu'il était arrivé dans ce centre. Il ignorait l'heure qu'il était, et il s'en moquait bien. L'important, c'était qu'il faisait encore jour. L'important, c'était qu'il aurait un endroit où dormir. Et où trouver de la bouffe pour la nuit. Ce qui commençait à se faire rare ces temps-ci. Il avait vu des gens s'entretuer pour moins que ça, et il n'avait pas l'intention de tuer pour bouffer - du moins, pas encore. Survivre pouvait vous pousser à faire des choses que vous n'aviez pas envie de faire. Il le savait même mieux que quiconque. Mais ce jour-là, il ne désirait rien de plus qu'un endroit où dormir tranquille - même si cela relevait de l'utopie. On ne dormait plus sur nos deux oreilles. On ne dormait plus comme un bébé. Et même si cela ne lui était jamais arrivé, il aurait apprécié pouvoir fermer les yeux sans se demander s'il serait vivant en les rouvrant.

Mais ce jour-là, rien ne s'était passé comme il aurait voulu. Il avait trouvé un endroit qui semblait tranquille. Certes. Il avait trouvé de quoi manger, de potable qui plus est. Certes. Mais il s'était retrouvé au milieu de morts-vivants - ils devaient être cinq ou six, il ne se rappelait plus totalement - et même s'il était doué pour ôter une vie, il détestait devoir se salir les mains quand il ne l'avait pas décidé. Mais la jeune fille, apeurée et semblant terrifiée, y serait certainement passé s'il n'avait pas agi. S'il avait décidé de partir en la laissant gérer la situation seule. Or, il n'était pas un monstre comme il voulait qu'on le croit. Ils n'avaient pas échangé de paroles quand il les avait tués. Ils s'étaient contentés de se regarder quelques secondes, voire minutes. Puis il lui avait balancé quelques barres de céréales. Il avait eu l'intention de les garder pour la route. Mais encore une fois, il n'était pas un monstre. " Tentes de te faire discrète, la prochaine fois. Le silence, c'est ta meilleure arme, " lui avait-il dit avant de prendre ses affaires et de commencer à détaler. D'un endroit à un autre, il vagabondait. Toujours en mouvements. Rester à un endroit précis, c'était mortel. Et encore une fois utopique. Il était arrivé d'Irlande et n'avait pas l'intention de s'éterniser où que ce soit. Et il n'avait pas eu l'intention de supporter qui que ce soit.

Mais elle l'avait suivie. Silencieusement, comme il lui avait conseillé. Et lui l'avait envoyé balader. Lui avait demander, en élevant légèrement la voix, d'arrêter de le suivre. Elle lui avait gentiment fait remarquer qu'il valait mieux rester discret. Que le silence était leur meilleure arme.

END FLASHBACK

Il n'avait pas vu Billie depuis une semaine. Depuis qu'elle avait choisi de s'installer à Grimsby. Elle y voyait l'opportunité et la chance de pouvoir vivre une vie normale. Sans se demander si ce soir ou un autre soir, un mort-vivant viendrait la dévorer. Elle lui avait demandé de la suivre, mais pour Jake c'était pire qu'une prison. S'il n'avait vu aucun inconvénient à ce qu'elle y aille, il lui avait bien fait comprendre qu'à Grimsby elle ne serait pas plus en sécurité que dehors. Et ce même s'il voulait qu'elle se sente en sécurité. Qu'elle puisse vivre comme elle l'entendait. Et même si, quelque part au fond de lui, son départ l'avait affecté, il ne l'avait pas retenue. Et n'avait pas tenté de la contacter. Ils avaient fait du chemin ensemble, s'étaient habitués l'un à l'autre et s'étaient même attachés. Pour lui, cela revenait du miracle. Mais il ne se sentait aucun droit de l'empêcher d'avancer sans lui.

Un bruit. Un craquement. Et il se retourna, brandissant sa machette, prêt à l'abattre sur quiconque apparaitrait. Mais ses sourcils se froncèrent et ses lèvres se pincèrent. " Putain de merde ... Qu'est-ce que tu fous là ?! " cria-t-il presque.
Revenir en haut Aller en bas
S. Billie Spencer
S. Billie Spencer

personnage : 22 ans ◘ était Etudiante en arts, ce qui ne sert plus à grand chose ◘ ◘ A tué un zombie à mains nues une fois ◘ Caractérielle, impulsive mais fragile ◘ A changé de prénom pour ne plus se souvenir de sa vie d'avant l'apocalypse, trop de souffrance.

avec les nomades depuis : /

inventaire : Une bombe à poivre, un revolver & un taser.
Une montre cassée, une seringue, pour ne jamais oublier, un élastique pour ses cheveux.

j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une ! Tumblr_mr89nasmDi1snsntko1_400

pseudo : avengedinchains
messages : 25
célébrité : Kaya Scodelario
crédits : cheshirecat
Localisation : Grimsby
j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une ! Empty
MessageSujet: Re: j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une !   j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une ! EmptyJeu 22 Aoû - 11:05
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

Jake & Billie

Depuis le début de cette aventure, depuis le début de cette histoire, j'ai perdu espoir, ne serait-ce qu'un peu. Le jour où j'ai arrêté de me droguer, je ne peux pas nier que les choses se sont un peu passées différemment. Je m'étais convaincue que tout allait s'arranger pour moi, et j'en ai eu la preuve, puisque pendant quatre ans, les choses se sont.. Clairement améliorées pour moi. Et dans quel but ? Tous mes proches sont morts, mes amis, ma famille, et il ne reste plus que moi. Je réalise doucement, depuis que je suis arrivée à Grimsby, que les choses ne vont pas du tout en s'arrangeant. Non, je n'ai plus rien, et du coup, à cause de ça, c'est réellement en train de me taper sur les nerfs, quoi que l'on en dise. Et j'ai vraiment envie de me protéger de tout ça. Je n'arrive même pas à savoir si m'installer ici était la chose la plus intelligente qui soit. J'y suis bien oui, et j'ai doucement l'impression que je vais pouvoir refaire ma vie, dans cette ville. Mais m'éloigner de Jake est sans doute une chose bien trop stupide et je m'en rends doucement compte.

Jake, c'est le mec qui m'a permis de rester en vie, qui m'a appris à tout affronter et à ne surtout pas me mettre à flipper. Parce que oui, c'est une chose pour laquelle j'étais plus ou moins douée pour ça, ou ce genre de chose. Mais.. En dehors de ça, je ne peux pas nier le fait que les choses n'ont rien d'évidentes quoi. Et ça commence vraiment à me gonfler, quoi que l'on puisse bien en dire, d'ailleurs. Il a été là pour moi, alors que je ne me sentais même pas capable de vraiment m'éloigner. Mais il ne veut pas venir dans cette ville, il ne veut pas venir me rejoindre et c'est principalement à cause de ça que je ne suis même pas vraiment capable de venir ici, si c'est une bonne chose, ou ce genre de chose. Mais il est évident que ça me tape sur les nerfs, quoi que l'on en dise. Et sérieux, ça me tape vraiment sur les nerfs quoi. On aura beau dire ce que l'on voudra, mais je me sens bien avec lui. Il est un peu brute, un peu décalé et un peu froid par moment, mais il est comme ça, c'est un trait de son caractère et ce n'est certainement pas moi qui vais me mettre à lui reprocher de se comporter comme ça. Je ne suis pas la personne la plus chaleureuse qui existe, de toute façon. Il est un père pour moi, je sais qu'il est prêt à tout pour me protéger. Est-ce que ça veut dire que c'est simple pour moi ? Non, ça ne l'est jamais, et ça, c'est une évidence pure et dure. Quoi que l'on puisse bien en dire, d'ailleurs. Je refuse d'avoir à me prendre la tête. C'est évident. Il m'avait demandé de ne pas le suivre, je n'avais pas été capable de m'éloigner. J'avais foi en lui, alors que je ne savais rien et cela n'a jamais vraiment changé. J'étais bien, avec lui, j'avais simplement besoin de lui, quoi. Et on aura beau dire ce que l'on voudra, ça ne risque pas vraiment de beaucoup changer, tiens.

Allongée dans mon lit de fortune, je ne sais pas quoi faire. Je sais qu'il est là, pas loin, je me suis renseignée, j'ai posé des questions. Je me lève doucement, je finis enfin par quitter ma place et je me dirige vers l'extérieur de la ville. Je me cache, bien sûr, on ne me laisserait pas sortir sinon. Je n'ai pas d'arme, juste un bâton que je ramasse dans un coin. Et la route est insupportable, trop silencieuse, ça me tape sur les nerfs, oui, ça me gonfle. Une semaine, nous avons été séparés une longue semaine, et oui, j'ai envie de le voir, même si je sais qu'il va sans doute m'en foutre plein la gueule parce que je ne pars pas le retrouver de la façon la plus simple qui soit. La preuve, quand j'approche, et que j'arrive à sa hauteur, il lève son arme. Il me sermonne aussitôt, lorsqu'il me reconnaît, et je baisse les yeux, prise sur le fait. Coupable.  « Je.. Voulais te voir ? ». Mauvaise option, il veut peut être entendre autre chose. Mais bon.. On ne va quand même pas me reprocher de vouloir le voir ? Certes, risquer ma vie pour venir.. Ce n'est pas très malin.  « Tu ne veux pas entrer dans la ville.. Je suis censée faire quoi pour te voir ? ». Mauvaise idée aussi tiens.


cassie at atf.
Revenir en haut Aller en bas
Jake Adams
Jake Adams

personnage : 42 ans ◘ garde & mécanicien ◘ célibataire endurci ◘ hétérosexuel ◘ Froid - distant - discret - solitaire - serviable - débrouillard - grossier - fort - sensible - fume énormément ◘ oui, il a fait de la prison...

avec les nomades depuis : //

j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une ! 1350003054-mscwchill3

pseudo : dontunderestimateme
messages : 82
célébrité : norman reedus.
crédits : sugar slaughter & Aisen.
https://dzag.forumgratuit.org/t118-this-is-war
j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une ! Empty
MessageSujet: Re: j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une !   j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une ! EmptyDim 25 Aoû - 13:10
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une !

jake adams & billie spencer

Quand il était petit, il avait eu envie d'aimer. Très fort. Il avait eu envie d'être aimé, surtout d'être aimé. Très fort. Il avait attendu un signe, un geste ou une parole de la part de la seule personne pouvant l'aimer. Son père. En vain. Il avait espéré, pendant très longtemps, qu'un jour le cauchemar se terminerait. Et les années avaient passé. L'attente s'était amoindrie. Et il avait fini par comprendre que jamais, jamais, il n'entendrait ces paroles tant attendues. Que jamais, jamais, il n'obtiendrait ces gestes tant attendus. Que jamais, jamais, il ne serait aimé. Puis il avait croisé son chemin, à ce mentor. Il avait réalisé que, malgré ces années perdues et ces espoirs déchus, il avait toujours besoin de se sentir aimé, important aux yeux de quelqu'un, et privilégié. Il lui avait offert cela, et bien plus encore. Un foyer. Une famille. Des frères. Une vie. Et qu'importait que cette vie soit dure. Violente. Terrifiante. Imposante. Brutale. Il en avait enfin une.

Billie était la première personne, après ses frères d'armes, à avoir su s'imposer à lui. A avoir été comme une évidence. Si au départ, il lui avait toujours mal parlé - pour la faire fuir plus qu'autre chose - sa présence, sa persévérance et son calme intérieur avaient eu raison de lui. Il était tombé sous le charme de la gamine. Comme un père tombait sous le charme de sa fille à sa naissance, avait-il pensé une fois. Il ne l'avait jamais dit. Ne le dirait sûrement jamais. Mais le fait était qu'elle comptait énormément. Et que sa sécurité lui était primordiale.

" Putain, Billie... " répondit-il après quelques minutes. Qu'elle veuille le voir, c'était une chose. Qu'elle veuille le voir, cela l'atteignait plus qu'il ne l'admettrait jamais. " Je te l'ai assez répété, sortir seule dans ces bois ce n'est pas une option ! J'ai suffisamment à faire ici, je n'ai pas le temps de m'inquiéter pour toi, " finit-il par dire. Bien sûr qu'il s'inquiétait. Bien sûr qu'il avait le temps. Qu'il le prendrait, du moins. Mais elle devait comprendre la danger que tous encouraient chaque jour. L'épée de Damoclès qu'ils avaient tous au-dessus de leurs têtes. Que la vie aujourd'hui était bien trop précieuse pour tenter le diable. " Tu n'as rien ? " demanda-t-il un peu brute, il ne savait pas être doux ou attentionné. Son intérêt et ses sentiments en général, il les exprimait mal. Durement. Mais depuis le temps, ils se comprenaient suffisamment pour qu'elle saisisse ses émotions.

" Viens-là ", lui dit-il la prenant maladroitement dans ses bras. " La ville a eu raison de toi ? " finit-il par demander après un instant de silence. Il espérait qu'elle dirait oui. Il espérait qu'elle avouerait préférer rester ici, avec lui. Il espérait ne pas avoir besoin de la convaincre que le Maire n'était qu'un imposteur et qu'il les mènerait tous à leurs pertes.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une ! Empty
MessageSujet: Re: j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une !   j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une ! Empty
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
Revenir en haut Aller en bas
 

j'suis pas ton père, mais bordel que j'ai envie de t'en foutre une !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» j'ai rallumé le gaz, mais toi t'as pris le feu même pas le temps de brûler une dernière cigarette + aj
» Dasha. ◭ Le boomerang, c'est comme le frisbee, mais pour ceux qui n'ont pas d'amis.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
► DES ZOMBIES A GRIMSBY. :: Zone non sécurisée, danger :: La forêt environnante-