∆ nom: pieterson. ∆ prénom(s):  sasha nasty. ∆ âge: 17 ans. ∆ date et lieu de naissance: glasgow, 17 septembre 1995. ∆ origines: anglaises. ∆ ancienne et nouvelle occupation: anciennement lycéenne et geek, aujourd'hui dégommeuse de zombie en herbe. ∆ depuis quand es-tu arrivé chez les nomades ou à grimsby? : 05/2013. ∆ traits de caractère: franche, allergique à toute forme d'autorité, fragile émotionnellement, se cache derrière son vocabulaire peu glorieux, déterminée pour ne pas dire franchement têtue, inconsciente, impulsive, naïve. ∆ groupe: j'veux juste vivre si c'est pas trop demandé. ∆ célébrité: chloe moretz. ∆ crédits: tumblr et wild thing.

Dans sa petite voiture jaune au capot défoncé, elle remonte l'autoroute déserte en pleine campagne anglaise. Le jour pointe doucement et pas question de s'arrêter. L'aiguille du compteur de vitesse augmente sensiblement alors qu'elle donne un coup de volant violent pour éviter deux Marcheurs sur le bord de la route qui tendent désespérément les bras vers la voiture. "Vous boufferez un autre jour bande de chiens" La civilisation semblait morte, encore plus quand on apercevait au loin les vestiges qu'elle laissait derrière elle. Villes fantômes, gratte-ciels abandonnés qui semblaient à présent dérisoires. Et pire que tout, ces cadavres sur pattes qui tentaient vainement de se substanter de votre sang. Il y a bien des mois qu'elle ne leur prêtait plus la moindre attention. Ils étaient lents et stupides alors qu'elle était preste et bien plus intelligente que leur cervelle vide. L'idée de rejoindre un groupe de survivants lui traversait par moment l'esprit mais elle l'éloignait rapidement. Pour ces adultes paumés, elle était l'enfant qu'ils avaient perdus, celui qu'il fallait protéger. Mais Sasha n'avait qu'un seul besoin, celui du sang, des os qui se fendent, de la chaire déchirée. Pas celui d'un foyer aimant et accueillant. L'amour, elle n'en avait plus rien à foutre, tout comme la compassion, mort, mort avec sa famille, mort dans ce tunnel où ils sont restés. Elle se souvient encore de l'odeur des voitures qui prennent feu, l'agitation désorganisée des foules qui tentent de fuir, le choc violent de leur capot contre le coffre de la voiture de devant pilant sans prévenir. Le sang qui coulait le long de la tempe de son père, incapable de relever sa tête du volant, sa mère hurlant, hystérique, incapable de se calmer. Et bien vite, les bras sanglants des seuls gagnants de cette guerre pour la survie, avides du repas qui leur manquait, jamais satisfait d'un trop plein de bouffe. Elle avait couru aussi vite qu'elle avait pu, jusqu'à ce que ses pieds lui fassent si mal qu'elle ne puisse plus faire un seul pas de plus. Pourtant, ce genre de situation lui semblait presque ... familière. Films, jeux vidéo, tout ça c'était du pareil au même avec le cauchemar qu'était sa vie à présent. Les mecs de la guilde lui manqueraient peut-être un peu, presque autant que ses parents à qui la dernière qu'elle ait dit c'est "je vous déteste" après une dispute agitée. Saleté d'adolescence, morte elle aussi comme tout ce qui gravite encore autour de cette planète. Certains parlaient de courir se réfugier derrière les grands remparts d'une armée qui n'existait plus que dans l'imaginaire collectif. Ils pouvaient continuer à rêver, elle était peut-être la plus jeune, mais aussi la moins stupide de cette bande d'idiots. Dans la voiture rafistolée, elle en avait parcouru des bornes avant d'atteindre ce petit centre ville. Une petite boutique de geek, le genre qu'on oublie de piller quand on est pressé par le temps. Mais là où elle avait trouvé une petite réserve de bonbons, chocolats, et autres conneries du genre. Elle avait souri ironiquement, imaginant la gueule du type qui devait tenir ce trou à rat, un stupide zombie obèse incapable d'aligner deux pas sans trébucher sur son bide. Mais elle avait moins ri en entendant une canette s'écraser sur le sol, juste derrière elle. La seule chose qu'elle avait eu le réflexe d'empoigner, c'était ce katana démesurément grand pour sa taille de gamine. Et apparemment pas en plastique à en juger par la balafre que c'était payé le gars. "Et gamine, on traverse tous une période difficile nan ? Faut se serrer les coudes, tu voudrais pas crever avant d'avoir tout vécu d'ta vie ?" Peut-être qu'il y pense encore, au coup de couteau qu'elle lui avait mis dans le ventre, au crachat qu'elle avait balancé sur sa joue avant de lever fièrement son majeur dans les airs, la haine transpirant par chaque pore de sa peau. Plus rien n'a d'importance, il n'y a plus de justice à part celle qu'on s'autorise à faire. Plus de limite, plus de liberté, plus rien. Le compteur de vitesse sature, le moteur en tremble presque. Le camp n'est plus si loin maintenant. Sur la place passager, le katana gît, encore vermeille. Elle passe les vitesses comme elle passe sur toutes ces merdes qu'avaient constitué sa vie d'avant. Tout ce qui n'existait plus. Au feu l'autorité parentale, au feu le lycée et les bulletins, au feu les devoirs, les potes, les soirées qu'elle ne fera jamais. Les petits amis qu'elle n'aura jamais. Les parents qu'elle n'a plus. Tout ça au feu. Y a plus personne, personne quand on est en train de mourir à petit feu, dans le désespoir le plus profond, celui de savoir qu'on se bat pour rien, parce qu'il n'y a rien à espérer.


"J'en ai rien à foutre de tes putains de patate" Elle balance le légume à moitié pelé dans une bassine en fer. Le bruit la grise, presque qu'autant que si elle avait été à l'extérieur, dans l'espoir de trouver deux trois zombies à dégommer. La vie ici était d'un ennui encore plus intense que ne l'avait été tout le restant de son existence. Quand elle se plaignait de ses parents, elle aurait mieux fait de s'imaginer dans une forteresse renforcée avec à sa tête un pseudo maire débile. Encore une raison qui lui faisait dire qu'elle était mieux seule. Seule, sans personne pour lui dicter quoique ce soit, l'emmerder avec des principes auxquels plus personne ne tient. Parce qu'on tire sur nos frères, sur nos soeurs, nos mères et nos fils et que personne en a rien à balancer. Elle baille à s'en décrocher la mâchoire, se balançant dangereusement sur sa chaise. "Pourquoi j'peux pas aller faire des rondes au moins ? J'vise mieux que l'autre trou duc qu'ils ont foutu à la sécurité." "C'est pas la place d'une enfant" Elle soupire plus fort qu'avant. La place d'une enfant, ce n'est pas non plus dans ce monde, avec des cadavres qui essayent de t'arracher les boyaux dès que tu les croises. Et poutant, ça n'empêche pas des tarés de mettre au monde de véritables appels à rôdeurs qu'on appelle plus communément rôdeurs. Si ça n'avait tenu qu'à elle, ce groupe arrivé avec leur bébé, elle les aurait renvoyé bien vite fait de là où ils venaient. Quitte à vivre claquemurer, autant ne pas risquer de se retrouver piéger entre quatre murs dans cette misère. Les gens ici la répugnaient parce qu'à leurs yeux, elle n'était rien d'autre que cette petite gamine qui a perdu ses parents et qui se promène avec un couteau trop grand pour elle. Mais celui qu'elle haissait plus que les autres, c'est bien ce type là qui l'avait traîné jusqu'à l'intérieur de ses remparts "pour assurer sa sécurité". Sa sécurité, elle l'assurait très bien toute seule, sans que quelqu'un n'ait besoin de venir lui prendre sa seule arme. Et c'est pas avec un éplucheur à patates qu'elle irait loin dans ce monde de brutes. "[color=steelblue]Tu devrais être reconnaissante, on t'a sauvé la vie, ici t'es nourrie, t'es à l'abri, t'as pas de quoi te plaindre.[/b]" "Va te faire foutre Elle avait très bien pu gérer sa sécurité pendant presque un an, qu'est-ce qu'ils espéraient changer ? Qu'un jour quand il serait en âge, elle épouserait le mioche geignard qui empêche tout le monde de dormir ou un des types pas trop vieux de ce trou à rat et qu'ensemble ils repeuplent le reste du monde comme des lapins ? C'est sûr qu'elle n'allait pas attendre qu'on lui dicte sa vie dans ce coin pourri. Et dès que l'occasion se présenterait, elle mettrait les voiles loin de Grimsby et de sa bande de tarés d'habitants.

DERRIÈRE L’ÉCRAN ✘ pseudonyme: M. âge: 20 ans. fréquence de connexion: aussi souvent que possible. double compte? aucun.  comment as-tu connu le forum? euuuuuh bien bonne question ! J'sais plus, FB je crois. tes premières impressions? il est moche, jsais pas pourquoi j'suis là Ö (ironie du soir bonsoir) enfin un bon fo de zombie post-apocalyptique :D . scénario ou inventé: inventé. un dernier mot? bouchikawaaa.