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Le groupe des nomades est fermé le temps d'équilibrer les groupes.
Pensez à privilégier le groupe des habitants qui étaient installés à Grimsby avant le drame. ♥️
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 Baby, it's a wild world. ( Avshalom )

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Shemuel O'Leary
Shemuel O'Leary

personnage : 30 ans, ancien mafieux et proxénète.

avec les nomades depuis : Décembre 2012.

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MessageSujet: Baby, it's a wild world. ( Avshalom )   Baby, it's a wild world. ( Avshalom ) EmptySam 17 Aoû - 0:20
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De nos jours, vivre en groupe était important, voir vital. C'était nécessaire à la survie de tous, puisqu'on pouvait ainsi diviser les diverses tâches à effectuer pour survivre. Et puis, il fallait avouer que ce qui m'avait attiré dans le fait de vivre avec d'autres personnes, c'était le fait que dans la masse, Avshalom et moi faisions une cible moins facile à atteindre. Plus on était, moins on avait de chance de se faire bouffer. Par contre, ça avait aussi des tas d'inconvénients. Le plus important était selon moi le manque d'intimité. Fallait pas se leurrer ; j'ai jamais été le genre de type qui aime discuter avec tout le monde de tout et de rien. Non, j'étais plutôt du genre à garder tout pour moi et sans savoir pourquoi, la présence d'autrui me gênait. Peut-être s'agissait-il de vestiges de mon ancienne vie de criminel. Ouais, c'est jamais très à l'aise dans la foule un criminel. Bref, j'avais besoin de mon intimité. Et surtout, j'avais besoin d'être seul avec Avshalom. Parce que faut pas croire : même si on est quasiment H24 ensemble, on est jamais rien que tous les deux. Il y a toujours quelqu'un pour venir nous emmerder. Alors d'accord, ça part de bonnes intentions, ils veulent pas nous laisser seuls par sécurité. Moi, j'emmerde les bonnes intentions, parce que sécurité ou pas, j'avais besoin de me retrouver avec lui. Et son joli cul aussi. Je vous vois venir ; non, c'est pas que pour coucher avec lui, contrairement à ce qu'on pouvait croire. Ok, j'en avais envie. C'est normal non ? Je reste un homme, et j'ai des besoins. Des tas de besoins. Mais c'est pas que ça. C'est juste que.. Avant tout ça, lorsque tout était normal, il y avait une règle entre nous ; peu importait ce qu'on faisait la journée, la soirée même, on terminait toujours la nuit l'un avec l'autre. Et là, c'était même plus le cas. Parce qu'on nous emmerde parfois pour qu'on aille prendre des tours de gardes autour du campement. Et je peux vous dire que c'est ça qui me fait le plus chier, au fond.

Quoi qu'il en soit, j'en avais eu marre alors j'avais décidé d'embarquer Avshalom avec moi pour une excursion improvisée. J'avais prétexté qu'il restait des maisons à fouiller dans les villes voisines, que ce serait dommage de laisser ça comme ça avant de me tirer avec mon amant, me fichant bien de l'avis négatif de certains vis-à-vis du fait que nous ne soyons que deux. Comme si c'était possible d'ignorer les dangers du monde dans lequel nous vivions. On s'était rapidement retrouvé dans une ville voisine. C'était assez calme, à croire que la chance était avec nous. Pour l'instant. On avait déjà visité quelques maisons, n'ayant pas trouvé grand chose en dehors de quelques conserves et du shampoing, lorsque mon choix s'arrête sur une maison. Après y être entré, je me tournais vers Avshalom. « Reste là trésor. J'vais vérifier qu'il y a aucun rôdeur et j'reviens. » Je laissais alors le brun dans l'entrée avant de fouiller rapidement le rez de chaussée. J'eus la chance de ne croiser qu'un seul rôdeur dans la cuisine, rôdeur que j'achevais rapidement à coup de crosser de mon fusil à pompe. Je préférais quand même rester discret et ne pas attirer d'autres morts en faisant du bruit. Une fois ma fouille terminée, je m'attaquais à l'étage. Rapidement, je retournais près d'Avshalom. « C'est bon. » me contentais-je de dire. Et sans rien ajouter d'autre, je posais une main sur sa nuque pour venir capturer ses lèvres dans un baiser passionné. Le genre de baiser dont j'avais envie ces derniers temps, sans pouvoir les obtenir à ma guise, ce qui avait le don de m'agacer. Là, j'avais l'intention de profiter un peu. Rien que le fait de sentir ses lèvres sur les miennes me donnait l'impression de retourner quelques mois plus tôt, lorsque tout était normal. Lorsque mes seules préoccupations étaient la gestion de la maison close et trafics en tout genre, et lui, évidemment. C'était pas forcément plus facile pour autant. On avait nos problèmes, malgré tout. Son métier, notamment. Et probablement le mien aussi. Là, au moins, ces questions n'étaient plus un problème. Finalement, mes lèvres quittèrent les siennes, bien que mon visage restait à quelques centimètres du sien. « On va rester un peu là. » Il fallait tout de même que je pense à barricader la porte de derrière, afin de ne pas être surpris par une arrivée de rôdeurs. Plus tard.

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Avshalom Marshall
Avshalom Marshall

citation : and the boys go on and on.

personnage : vingt-deux ans, ancien mécano, non disponible, allergique aux fruits de mer.

avec les nomades depuis : décembre 2012.

inventaire : une batte de baseball.

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MessageSujet: Re: Baby, it's a wild world. ( Avshalom )   Baby, it's a wild world. ( Avshalom ) EmptySam 24 Aoû - 6:13
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baby, it’s a wild world

shemuel o’leary & avshalom marshall

Voilà plusieurs jours qu’on s’était retrouvés aux côtés des nomades près de Grimsby. On avait parcouru près de cent-trente kilomètres depuis Leeds pour rejoindre le bord de mer. On avait entendu des rumeurs parlant d’une ville fortifiée. Au départ, bien que Shemuel n’eusse pas été enchanté à l’idée de devoir traverser les terres d’Angleterre, il devenait évident que ne pas bouger vers un endroit plus sécurisé risquerait de mettre en péril la vie de son petit protégé, moi. Et ça, c’était quelque chose qu’il ne voulait pas. J’m’en tenais constamment aux décisions de Shemuel, mon lion, mon seul et unique repère dans ce monde de dégénérés. Mon caractère immature et mes réactions impulsives faisaient de moi un môme décalé, une tête-à-claque inconsciente du danger ambiant, mais c’est sûrement ce qui charmait mon irlandais. Mon insouciance crevait les yeux et c’en était presque rassurant, de voir qu’il perdurait en ce monde apocalyptique un brin d’humanité et de légèreté. La décision avait été prise rapidement lorsque la maison close ne fut plus capable de retenir les assauts répétés des rôdeurs. Shemuel m’avait alors attrapé par le bras et m’avait traîné dehors, moi qui tentais vainement de sauver mes dernières connaissances. Les filles n’auraient jamais pu être toutes sauvées et l’irlandais avait fait son choix. De toute manière, j’m’étais jamais réellement entendu avec elles. J’les aidais pour la forme. (Genre.)

Sur la route, on avait eu le temps d’approfondir encore davantage notre relation. Se sentir seuls au monde, semblables à du gibier dans une arène géante, tentant de survivre par tous les moyens, qu’ils soient justes ou non. C’était quelque chose qui nous avait forcément rapprochés. J’aurais jamais pensé avant qu’une telle chose pouvait arriver, qu’un tel lien aurait pu être tissé avec quelqu’un. Jamais j’aurais pensé non plus que la complicité avec mon lion se serait vue davantage renforcée. On vivait l’un pour l’autre, à travers l’autre. On ne faisait plus qu’un. C’était niais à en gerber, mais on s’était choisi. À la manière des diks diks d’Afrique, ces petites antilopes qui se choisissaient un partenaire pour la vie et qui se laissaient mourir s’il venait à partir avant. Pourtant, j’avais jamais été du genre idéaliste, à rêvasser du prince charmant ou à idéaliser une relation affective. Ça m’était tombé dessus comme ça, sans que j’le cherche. Et j’voyais plus ma vie sans Shemuel. Surtout pas dans un monde pareil où les gens se mettaient à dévorer le cul de leurs congénères.

On avait pris soin d’éviter les villes denses comme Wakefield, Doncaster ou encore Scunthorpe. On s’arrangeait pour prendre des sentiers abandonnés, se perdre en forêt hostile ou traverser des chemins de fer inutilisés depuis des siècles. On avait pas le droit à l’erreur, et choisir de passer dans des grandes villes en était une. Sans rire, vous pensez sérieusement que vous jetez dans la gueule du loup aurait été une bonne idée ? Alors on a suivi notre instinct — ou du moins j’ai suivi celui de Shemuel, vu que le mien est quasi-inexistant. J’avais la frousse all day long, accroché aux basques de mon irlandais. Je sursautais dès que le vent faisait trembler la cime des arbres ou dès que je faisais craquer moi-même une vieille branche morte en marchant dessus. Pour autant, même si on a tenté de se tenir éloigné des rôdeurs le plus longtemps possible, il a bien fallu qu’on en affronte une bonne vingtaine tout le long de notre voyage — et qu’on détale à grandes enjambées face à un troupeau de quinze têtes. Généralement, Shemuel s’en chargeait, d’un bon coup de fusil quand on était loin des routes ou d’un bon coup de couteau dans la cervelle quand il fallait être un peu plus discret. Moi, j’ai failli me péter le poignet en essayant d’éclater la tête d’un zombie à coups de batte de baseball. J’l’avais tellement martelé de peur que c’est Shemuel qui a dû me plaquer au sol pour m’arrêter. Ce jour-là, le jour où j’ai tué mon premier rôdeur, j’avais pas trouvé le sommeil. J’étais tellement secoué par cette épreuve que j’en ai pas mangé pendant deux jours. Mon irlandais m’a fait reprendre du poil de la bête à coups de pied aux fesses. Parce que lui, il sait quand il faut me parler comme un chien pour me bouger. Il a pas peur d’appuyer là où ça fait mal, de me dire les choses crues telles qu’elles sont. Parce qu’on peut plus vivre dans le même monde qu’avant. Que maintenant, les choses sont différentes. Les choses sont sales. Dégueulasses. Gerbantes. Et ça, faut plus jamais l’oublier, surtout quand tu dois cogner du rôdeur. Mais moi, j’l’avais pas encore enregistré dans ma p’tite tête ça.

Alors qu’on était au camp, Shemuel m’avait enlevé sans ménagement pour partir en escapade. J’avais beau râler et jurer autant que j’voulais, j’devais le suivre. Parce que c’était comme ça, qu’il l’avait décidé. Et quand monsieur décidait, je devais me la fermer. (En principe. Chose que j’faisais jamais, bien sûr.) Les nomades avaient beau s’insurger et demander à Shemuel de prendre une ou deux autres personnes en plus avec lui, il avait catégoriquement refusé. Enfin on allait pouvoir être seuls un petit moment, rien que tous les deux. C’était pas que j’étais en chien, mais presque. (J’reste un mec, merde.) Alors c’était enjoué et guilleret que j’l’avais suivi en dehors du camp — camp qui était situé près des remparts à l’est de Grimsby —, nous aventurant aux alentours, dans des p’tites villes et des villages abandonnés où régnait un silence de mort. Ça me glaçait le sang autant que ça m’excitait.

On avait visité quelques maisons où on avait trouvé quelques conserves et du shampoing. Pas de quoi casser trois pattes à un canard quoi. Finalement, on entra dans une autre baraque un peu plus grande que les autres. J’restai dans l’entrée sur ordre de Shemuel pendant que lui faisait le tour du propriétaire pour s’assurer qu’aucun méchant pas beau n’était là. Il revint auprès de moi quelques minutes plus tard en m’indiquant que tout était ok. Mais j’avais à peine ouvert la bouche pour lui sortir une blague salace que ses lèvres se plaquèrent avec passion sur les miennes. Sa main avait capturé ma nuque et le contact de sa peau contre la mienne me donnait chaud. Ça faisait bien longtemps qu’on avait pas été si proches tous les deux. Je fermai les yeux, un frisson me parcourant l’échine à mesure que je profitais de ce langoureux baiser. Ma langue rencontra timidement la sienne dans une petite danse amoureuse avant que le tout ne se finisse en un french kiss des plus délicieux. Ses lèvres se détachèrent des miennes mais il ne décolla pas son front du mien, gardant dans le même temps sa main sur ma nuque. Mes mains se posèrent instinctivement sur son torse et je me sentais si enivré par cette friandise que j’aurai pu rester là des heures. Je finis par rouvrir les yeux après un long soupir d’extase avant de passer ma main droite sous son tank gris, caressant sa peau fiévreuse et ses abdominaux saillants. Tu m’as manqué… Enfin, j’veux dire, tout ça m’a manqué. soufflai-je doucement. Je parlais de notre quotidien d’antan, quand on pouvait se retrouver quand on le souhaitait, de ce qu’on vivait avant que tout parte en couilles. Et t’imagines pas à quel point j’ai envie de toi. Rieur et prenant un air faussement innocent, je laissai courir mes doigts sur son torse jusqu’à son bas-ventre avant de m’éloigner en m’extirpant habilement de son emprise. Je ramassai instinctivement ma batte de baseball que j’avais posée sur le sol et je me dirigeai vers le pied des escaliers menant à l’étage. Je fis volte-face pour être face à Shemuel. D’un geste joueur, ma main libre vint soulever délicatement mon tank, laissant apercevoir mon ventre aux muscles finement dessinés et ma ceinture d’Apollon quelque peu marquée. Une légère ligne indomptée de quelques poils courait de mon nombril à la naissance de mon pubis. (J'suis un beau gosse.) Je fis ensuite glisser mes doigts sur la ceinture de mon boxer qui dépassait à peine de mon pantalon avant d’éclater d’un rire enfantin et de me dandiner en montant les escaliers, batte de baseball sur l’épaule. Tu m’attrapes ? le défiai-je d’un ton enjoué avant de rejoindre l’étage supérieur à grandes enjambées.
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Shemuel O'Leary
Shemuel O'Leary

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MessageSujet: Re: Baby, it's a wild world. ( Avshalom )   Baby, it's a wild world. ( Avshalom ) EmptyMar 27 Aoû - 19:31
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Je sais pas ce que je ferais sans lui. Je pense pas que je pourrais le supporter, s'il venait à se faire bouffer. Clairement, il était mon monde depuis que tout avait volé en éclats. C'était ma seule raison d'avancer et sans ça.. Putain, j'ai envie de me foutre des claques. C'est tellement niais et dégoulinant d'amour, ça me répugne. Je suis pas comme ça non. Je suis pas comme ces crétins qui tombent amoureux pour mieux se faire manipuler et jeter après. Je le déteste. Non, lui, je l'aime. C'est ce sentiment que je hais. Ça me rend faible et coulant comme jamais. J'essaye de rien laisser paraître mais franchement, qui ça trompe ? Au fond, heureusement que le monde à changer. Autrement, j'aurais pas finis de me faire charrier par les types avec lesquels je travaillais. Quoi que j'en avais rien à foutre des autres. C'était déjà le cas à l'époque. J'avais beau être pathétiquement amoureux, il n'y avait qu'Avshalom qui bénéficiait de cette facette de ma personnalité. Et encore. Raisonnablement. J'allais pas jusqu'à lui murmurer des mots doux. Mais je retenais pas quelques gestes tendres par moment. Et venant de moi, c'était déjà énorme. Bref, de toute façon, c'était pas pour autant plus simple avant. C'était déjà le bordel dans ma tête. Je comprenais pas pourquoi avec lui tout était si différent. C'était quand même le seul de mes protégés avec lequel j'avais couché. Pourtant, j'avais eu pas mal d'occasion et on peut pas dire que les filles étaient hideuses, au contraire. Mais j'avais toujours résisté. Vous savez, professionnalisme oblige. Puis Avshalom avait débarqué et avait tout renversé sur son passage, y compris ma résistance. D'ailleurs, j'avais même pas chercher à résister. C'était comme ça que ça avait commencé ; un baiser des plus passionné échangé à une rave.  Rien de plus simple. Pour mener à quelque chose de compliqué, de fort, de dévastateur. Mais malgré tout ça, malgré l'impression de faiblesse que me tous ces sentiments me procuraient, je regrettais rien. Au contraire, si c'était à refaire, j'hésiterais pas un seul instant.

Bref, du temps rien qu'à deux, enfin. Pour se retrouver un peu, parce qu'on en avait besoin, réellement. Peut-être qu'on pourrait oublier que le monde était en train de pourrir l'espace de quelques instants. S'évader. Parce qu'à quoi bon courir et chercher à survivre par tous les moyens si à côté, il n'y avait pas de moments de ce genre ? Alors on allait mettre le reste entre parenthèses – bien que c'était impossible, il fallait toujours rester vigilant aux éventuels dangers-. Les caresses de mon amant m'enivrèrent et j'avais tout sauf envie de m'éloigner de lui. Ses paroles m'arrachèrent un léger sourire. « J'te savais pas aussi sentimental. » murmurais-je à sa confession. J'étais pas mieux, surtout que je pensais exactement la même chose. Mais j'allais pas pour autant partir dans de grandes déclarations amoureuses, fallait pas abuser.  Je passais ma langue sur mes lèvres, la suite, ça, je pouvais gérer sans risquer d'avoir l'air pour un type trop sentimental. Je fus rapidement distrait par ses doigts, glissant vers mon bas ventre qui s'incendia quasiment instantanément. Tellement distrait qu'il s'échappa bien vite de mon emprise. Il savait s'y prendre avec moi, y'a pas à dire. Je me retournais et me délectais de la vue. Vraiment, je pourrais passer tout mon temps à le dévorer du regard sans me lasser. Enfin, au bout d'un moment, je finirais par le dévorer lui parce qu'il fallait admettre que j'étais pas vraiment capable de me contrôler, avec cet effet que le brun me faisait constamment. Bref. Avshalom parvint à m'extirper un rire lorsqu'il se mit à courir à grandes enjambées vers l'étage. Quel gamin. Bordel, je l'aimais, même malgré ça. Malgré son insouciance, son comportement enfantin. Mais j'étais pas aussi insouciant que lui, même si j'avais clairement envie de le rejoindre sans attendre pour lui sauter dessus et profiter de lui. J'avais pas oublié que la porte principale était pas barricadée, ni celle de derrière. Je posais mon fusil sur le mur avant de pousser le meuble de l'entrée devant, celui-ci tombant contre le mur en face, barrant la porte de travers pour empêcher quiconque de la défoncer. Je me dépêchais d'aller en fait de même avec la porte arrière pour ensuite revenir dans l'entrée, reprendre mon arme et enfin monter ces foutus escaliers. Avec tout ça, il avait pris de l'avance, quelques minutes, et il pouvait être dans n'importe laquelle de ces pièces. La maison était pas bien grande, j'aurais vite fait de fouiller les pièces de l'étage mais autant profiter du silence du monde actuel. Il suffisait de tendre l'oreille et rapidement, j'entendis un grincement venant de la pièce à droite de mon emplacement. Je m'y engouffrais sans attendre, retrouvant enfin mon Avshalom. Je ne dis pas un mot avant de l'attraper, le portant sur mes épaules, un peu à la manière d'un sac de pommes de terre – classe la comparaison -. « J'viens encore de te sauver les miches, parce que MOI, j'ai pensé à bloquer les entrées. Vraiment, t'as de la chance que tes fesses soient aussi belles, autrement, j'arrêterais de les sauver autant. » C'était faux, probablement le plus gros mensonge que j'ai pu lui dire depuis le début de l'invasion. J'arrêterais jamais de le sauver ; aussi longtemps que je le pourrais, je le protégerais. Et il le savait, j'en étais sûr. Mais ça me dérangeait pas vraiment. Je râlais parce que j'aimais bien ça et parce que ça l'emmerdait, c'est tout. J'allais jusque la porte au fond du couloir, l'ouvrant pour m'engouffrer avec lui dans la chambre que j'avais repéré en vérifiant la sûreté des lieux un peu plus tôt. Fermant la porte derrière nous à l'aide de mon pieds, je le jetais sur le lit, souriant, alors que j'y grimpais pour m'installer sur lui. Je saisis ses mains pour les plaquer contre le matelas alors que je me penchais pour déposer quelques baisers sur sa mâchoire. « Au cas où t'avais pas compris, j'ai aussi très envie de toi.. » Quelle surprise. Finalement, je lâchais ses mains pour faufiler les miennes sous son tank, retrouvant ce contact dont j'avais cruellement besoin. « D'ailleurs, t'es bien mieux sans ça, si tu veux mon avis. »
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Avshalom Marshall
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MessageSujet: Re: Baby, it's a wild world. ( Avshalom )   Baby, it's a wild world. ( Avshalom ) EmptyMar 27 Aoû - 22:33
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shemuel o’leary & avshalom marshall

Oh, ce mec… Il me faisait vibrer. Shemuel, c’était certainement la seule personne qui avait su me faire cet effet. Avant lui, je furetais de draps en draps, attiré par cette vie décadente où sexe rimait avec habitude. Je ne savais même plus si je prenais réellement mon pied ou si c’était juste un mécanisme chez moi. J’avais toujours érigé le sexe comme pilier et je ne m’en étais jamais détaché. Ça m’avait amené à rencontrer Shemuel, lors de cette rave, où j’avais à nouveau succombé aux lèvres d’un Adonis. Pour autant, cette fois-là fut différente. Il avait su capturer mon cœur, alors que je ne m’en croyais pas digne. Jamais je n’aurai pensé pouvoir un jour tomber amoureux. L’amour, pour moi, c’était quelque chose d’improbable dont je n’avais pas droit. J’avais eu l’impression d’être né sans prédisposition pour les sentiments amoureux. Et quand tout ça me tomba dessus, je ne fus pas capable sur le moment de poser un nom sur ce que c’était. Je m’étais laissé porter par la chose, j’avais laissé Shemuel me guider. Lui non plus ne savait pas trop où il allait, mais on avait décidé de ne pas se poser de questions. Tout s’était fait naturellement, sans qu’on ait besoin de prévoir quoi que ce soit. Je n’avais pas arrêté mes activités pour autant. Le sexe m’avait toujours fait vivre, et ça, l’irlandais l’avait bien compris. Je n’avais jamais essayé de me mettre à sa place, de me demander ce qu’il pouvait ressentir lorsque je couchais avec quelqu’un d’autre. Je ne voulais pas savoir non plus si c’était pareil de son côté, s’il allait voir ailleurs. Moi, c’était mon travail. J’étais payé pour ça. Il n’y avait aucun sentiment derrière ça. Après tout, c’était lui qui ramassait aussi le fruit de mes activités. Il avait pourtant essayé de me protéger — et peut-être de se protéger lui-même en même temps — en me demandant de toujours rentrer après une passe. Mais j’avais fait l’impasse sur cette promesse le jour où un vieux avait aligné cinq cents billets. Je l’avais entendu s’énerver au bout du téléphone. Ce jour-là, je compris que j’avais certaines limites à ne pas dépasser. Il avait beau sembler détaché et faire comme s’il avait un cœur de pierre, je savais pertinemment qu’il était plus sensible qu’il ne voulait l’admettre. Je ne voulais pas le blesser, car c’est moi que je blessais en même temps. Me retrouver loin de lui avait toujours été quelque chose que je ne supportais pas. Et plus les mois et les années passaient, plus ce sentiment s’était accru. Aujourd’hui, je ne me voyais plus reprendre ma vie d’avant. Je ne me voyais plus quitter notre nid pour rejoindre un inconnu pour la nuit. Je ne me voyais plus me séparer de lui. Il était tout ce qu’il me restait, tout comme moi j’étais tout ce qu’il lui restait. J’avais eu du mal à l’accepter, mais le monde que nous connaissions avant n’existait plus. Il fallait donc se reconstruire, reprendre de nouvelles habitudes. Ça incluait de ne plus quitter Shemuel d’une semelle.

Mais malgré tout l’amour que je pouvais lui porter, malgré le fait que je connaissais la force de ses propres sentiments à mon égard, nous n’avions jamais été très bavards là-dessus. Les douces paroles et les confessions intimes étaient rares. Ça demandait à Shemuel de se dévoiler, et ça, c’était quelque chose qu’il ne supportait pas. Il trouvait ça humiliant. C’était pour lui une preuve de faiblesse. Alors je m’étais aligné à son mode de vie. À sa façon de penser. J’évitais parfois d’être honnête avec moi-même et dire ce que je ressentais réellement. Même si je ne savais pas forcément poser des mots sur mes émotions, je savais tout de même quoi lui dire pour lui exposer mon amour. J’évitais de le faire pour ne pas le mettre mal à l’aise. Les actes étaient beaucoup plus importants, beaucoup plus parlants. Il était plus simple pour nous de se dire je t’aime en se faisant l’amour qu’en le disant. Ce que je ressentais pour lui, ça dépassait tout entendement. Ça me prenait aux tripes rien qu’à y penser. Dès qu’il posait son regard bleu sur moi, j’avais l’impression de m’embraser de l’intérieur tellement l’émotion était vive. Il faisait aussi naître en moi un désir incommensurable dès qu’il posait ses mains sur mon corps. Il avait ce don de me faire sien, de faire trembler chaque parcelle de mon corps en y insufflant son amour, de m’accorder le privilège de le voir doux, attentionné et aimant. Aucun de ses gestes n’était violent avec moi. Tout laissait transparaître sa volonté de me faire du bien, de me protéger. C’était dans ce genre de moment qu’il se dévoilait complètement à moi, laissant tomber un temps les barrières qu’il s’évertuait à ériger pour ne pas se montrer faible.

Aujourd’hui, ça allait être un de ces moments. J’en avais l’eau à la bouche. Mon corps tremblait déjà d’excitation à l’idée de me retrouver seul et intime avec lui. Je montai les marches à grandes enjambées en riant comme un gamin alors qu’il restait en bas plusieurs minutes. J’en profitai pour me faufiler dans une pièce sans réellement savoir où j’mettais les pieds. Mon regard furetait à travers l’endroit alors que je marchais sur la pointe des pieds pour me faire le plus discret possible. Mon corps entier se paralysa au moment où j’entendis ses pas dans les escaliers. Il s’arrêta, plongeant les lieux dans un silence des plus oppressants. Le plancher craqua légèrement sous mon poids et je plaquai mes mains sur ma bouche pour réprimer un petit couinement. Il s’engouffra avec rapidité dans la pièce et m’agrippa par les hanches. Je laissai échapper un hurlement de surprise et il me posa sur son épaule comme un vulgaire sac de terre qu’on transportait. J’faisais mine de me débattre mais il avait beaucoup plus de force que moi. Résister était vain, il pouvait faire ce qu’il voulait de moi. Il pénétra une nouvelle pièce qui faisait auparavant office de chambre avant de refermer la porte du pied. Il me jeta sur le lit et je rebondis dessus, laissant éclater un rire enfantin. Je basculai sur le côté pour me poser sur le dos, relevant un peu les jambes, l’observant alors qu’il se tenait debout près du lit, tout sourire. Il était tellement beau, avec son tank laissant apercevoir les muscles saillants de ses bras et ses nombreux tatouages. Il avait les cheveux en bataille, aussi fougueux que lui, une légère barbe de deux jours et des yeux d’un bleu azur si intense. Je m’y perdis quelques secondes avant qu’il ne se décide à grimper à son tour sur le lit pour se caler sur moi. Il emprisonna mes mains dans les siennes et les plaqua contre le matelas avant de venir dessiner le contour de ma mâchoire de ses tendres baisers. Je sentais la chaleur de son souffle dans mon cou et je frissonnai des pieds à la tête. Il finit par libérer mes mains et faufila les siennes sous mon tank pour venir caresser ma peau d’albâtre. Je sentis ses mains robustes sur mon corps et c’était une sensation que j’adorais toujours autant. Je me sentais à la fois si fragile et si rassuré sous cette force masculine. Mes avant-bras entourèrent son cou et je vins mordiller le lobe de son oreille droite. Toi aussi t’es bien mieux sans le tien. T’es même bien mieux sans rien. lui susurrai-je à l’oreille tout en m’exécutant pour ôter à la fois mon tank et le sien par la suite. Sans attendre davantage, mes mains se plaquèrent dans son dos et je vins le coller un peu plus à moi, nous enfonçant dans le matelas pour que son corps épouse le mien. Peau contre peau, je frissonnai de nouveau, ne réprimant pas un soupir d’exaltation à l’idée de bientôt être au septième ciel. Enlève-moi ça ! le priai-je en désignant nos pantalons. Et je venais emprisonner ses lèvres dans les miennes dans un baiser des plus passionnés.
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Shemuel O'Leary
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MessageSujet: Re: Baby, it's a wild world. ( Avshalom )   Baby, it's a wild world. ( Avshalom ) EmptyMer 28 Aoû - 12:26
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Il m'arrivait parfois de vouloir être différent. Pas totalement, juste un peu. J'aurais voulu être capable de lui dire ce que je pensais réellement, exprimer ce que je ressentais pour lui. Parce que j'étais pas con ; je connaissais Avshalom autant que lui me connaissait et je savais que c'était moi qui lui avait imposé cette façon de vivre notre relation. Il ne s'était jamais plaint mais je savais qu'il voulait autre chose. Peut-être que je sois un peu plus expressif. Ça me touchait, de pas réellement être capable de lui donner ce qu'il désirait. Pourtant, j'essayais. Vraiment. J'essayais mais ça marchait pas. Les mots voulaient pas sortir, comme si ma fierté faisait barrage. Foutue fierté mal placée. Pourtant, je savais que j'avais pas à faire le fier avec lui. Qu'il se servirait pas de mes mots et sentiments contre moi. Il m'aimait, aussi passionnément, tendrement et follement que moi je l'aimais. Mais même en sachant tout ça, j'y arrivais pas. Je restais toujours un peu méfiant au fond, ce qui était totalement débile. Mais j'étais con, je l'avais toujours été et ça changerait pas. Alors je lui avait imposé ce trucs. Pas de mots doux, de déclarations d'amour fiévreuses faites autour d'un dîner romantique. Je pouvais pas lui donner toutes ces conneries comme dans n'importe quelle relation. La seule chose que je pouvais lui offrir, c'était moi, dans mon intégralité. Avec mes défauts en grand nombre, avec ma trop grand possessivité, mon agressivité, mon impulsivité. Moi, prêt à tout, au meilleur comme au pire, pour lui, pour sa protection. Prêt à mentir, blesser, voler, tuer. Prêt à aimer, ce que j'avais jamais fais avant. C'était tout ce que j'avais vraiment et je lui donnais sans rechigner. Il pouvait bien en faire ce qu'il voulait. Finalement, j'étais le plus chanceux dans l'histoire. Parce que malgré mes défauts et mon incapacité à m'exprimer, Avshalom était toujours là. Il restait à mes côtés et semblait s'y faire. C'était pas seulement pour assurer sa survie, puisque c'était déjà le cas avant. Sauf pour cette nuit là, où il était resté avec le type après une de ses passes. Je me rappelais encore de mon énervement. De la violence non justifiée dont j'avais fais preuve envers un client qui était en retard pour payer sa came ce soir là. De la violence, toujours non justifiée, dont j'avais fais preuve lorsque j'avais baisé la première conne venue. Parce que je lui en voulais, que je voulais lui faire mal. Parce que je m'imaginais que c'était lui, à la place de cette brune que je me tapais. Finalement, j'avais même pas pris mon pied. Je m'étais contenté d'aller et venir entre ses reins rageusement, pestant contre Avshalom et l'état dans lequel il me mettait ; pestant contre moi même pour le laisser me faire ça, jusqu'à ce que la conne atteigne l'extase. A ce moment là, je m'étais tiré de la ruelle dans laquelle on se trouvait - parce qu'il avait été hors de question que je fasse ça dans nos draps, malgré tout – sans même dire un mot à cette fille dont j'ignorais même le prénom. J'avais rejoins mon lit, devenu notre lit, encore imprégné de son odeur, ravivant en moi cet énervement que j'avais vainement calmé. Finalement, j'avais pas dormi de la nuit, j'en étais pas capable tant qu'il rentrait pas. Je crois que c'est la seule fois où je lui en ai réellement voulu pour quelque chose. Ça avait pas duré longtemps, j'ai pris sur moi et j'ai gardé ça enfouis en moi pour pas montrer à quel point ça m'avait touché. J'avais beau faire le dur, la vérité c'était que j'étais même pas capable de coucher avec quelqu'un d'autre, parce qu'il n'y avait que lui, encore et toujours. Lui qui hantait mes pensées, ce qui avait le don de m'agacer tellement ça m'affaiblissait. Je lui en avais jamais parlé, non seulement parce que c'était dans ma nature d'être, de jamais parler de mes sentiments, mais aussi parce que je voulais pas avoir l'air du type pathétique qui attend que son amant rentre après s'être tapé n'importe qui pour son travail, alors que de mon côté, j'étais tout bonnement incapable de prendre mon pied si c'était pas avec lui. Alors que je l'étais déjà, pathétique. Putain, je détestais ça.

Mais là, c'était pas l'heure de se morfondre sur une soirée qui remontait à quelques mois déjà. La page était tournée et je préférais largement dévorer la mâchoire du brun de mes baisers plutôt que d'y repenser. Un frisson me parcourut alors qu'il mordillait le lobe de mon oreille tandis qu'un sourire se dessina sur mes lèvres suite à ses propos. Sentir enfin sa peau contre la mienne m'arracha un soupire de soulagement. C'était plus de l'envie, à ce niveau ; c'était du besoin. J'avais besoin de ressentir ce contact dont on avait été privé trop longtemps à mon goût, ce contact qui faisait remonter les souvenirs de nos nuits passionnées. Mon corps tout entier semblait s'en souvenir également, à en juger par les tremblements de mes mains, par la réaction de mon entrejambe. J'avais l'impression de ressembler à ces drogués en manque dont je devais parfois m'occuper à l'époque, ces types prêts à tout pour leur dose. Là, j'étais prêt à tout pour avoir ma dose d'Avshalom et j'allais l'avoir, enfin. Je répondis avec fougue à son baiser, laissant nos langues se chercher et s'apprivoiser à nouveau dans une danse passionnée. Pendant ce temps, je ne tardais pas à appliquer son ordre ou sa supplique, j'arrivais pas vraiment à savoir de quoi il s'agissait mais je m'en fichais, trop ravi d'obtempérer. Mes mains descendirent vers son pantalon, le déboutonnant avec difficulté tant j'étais pressé et excité. En temps normal, j'aurais pas hésité à jouer un peu avec lui en prenant tout mon temps mais là, j'étais dans le même état que lui. J'abaissais son pantalon et son boxer à la fois pour être plus rapide, les jetant plus loin dans la pièce. Je quittais alors ses lèvres à regret pour me redresser un peu et profiter de la vue. Mes yeux glissèrent le long de son corps nu, qui semblait si fragile et qui réveillait en moi mes instincts les plus primaires. « T'es beau. » murmurais-je finalement. Ça, je pouvais gérer. C'était pas sentimental, alors je pouvais bien le lui dire. Après quelques secondes passées à l'admirer, je me redressais pour m'occuper de mon jean et boxer que j'enlevais, les laissant retrouver le sol de la même manière que les vêtements de mon amant. Sans hésiter davantage, je vins me coller à lui, lâchant un soupire d'aise alors que j'avais l'impression de revenir des mois en arrière. Mes lèvres se perdirent sur sa clavicule, y déposant quelques baisers alors que je remontais jusque son cou, y mordillant et léchant un peu la peau au point d'y laisser une légère marque. L'une de mes mains glissa le long de sa cuisse. Sa peau, putain. Ça m'avait tellement manqué, j'avais enfin l'impression de revivre. Et puis, c'était l'occasion pour moi de lui prouver à quel point je l'aimais, comme j'avais l'habitude de le faire lors de nos nuits. J'arrivais pas à m'exprimer avec des mots alors je laissais faire les actes, vénérant son corps pour faire en sorte qu'il se sente aimé, protégé.

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