∆ nom: O'Donough. ∆ prénom(s): Theodora Berenice... mais s'il vous plait, on oublie les formalités. C'est Theo maintenant. ∆ âge: 25 ans... peut-être pas encore. Peut-être depuis un moment. J'ai oublié la date. ∆ date et lieu de naissance: Je suis née en 1987, en plein mois de Juillet à Chicago. Mais est-ce que ça compte maintenant ? ∆ origines: Je suppose des origines britannique vu mon nom de famille. ∆ ancienne et nouvelle occupation: J'étais vendeuse dans une boutique de prêt à porter de Luxe. Aujourd'hui ? Je suis seule. Et je me bats comme je peux pour survivre. ∆ depuis quand es-tu arrivé chez les nomades ? : Depuis deux ans et deux mois, à peu près. 06/2011. ∆ traits de caractère: coriace, combative, adepte de sensation forte, solitaire, acharnée, insensible, sans pitié. ∆ groupe: Je déteste recevoir des ordres d'un mec comme lui. ∆ célébrité: Nina Dobrev. ∆ crédits: tumblr & bazzart (fanlovedean©).

Elle se réveilla en sursaut. Quelque chose n'allait pas. Il y avait du bruit, énormément de bruit à l'extérieur. Elle se leva et se faufila jusqu'à la fenêtre, écartant le rideau pour regarder en contre-bas de son immeuble. Les gens semblaient être devenus fou. Tout Chicago était en train de quitter les habitations et rouler aussi vite que possible vers les différentes sorties de la ville. Toutes les rues étaient encombrées de voitures, motos, caravane chargés de monde et de bagages. Une panique totale était tombée sur la ville. Elle se retourna vers le lit pour regarder son homme dormir mais s'aperçut qu'il n'était pas là. Elle fronça les sourcils et sortît de la chambre en trombe. “Kyle ?” appela-t-elle dans le couloir, le remontant en direction de la cuisine. Le silence dans l'appartement était pesant. Où était-il passé ? Pourquoi n'était-il pas au lit à ronfler doucement comme il le faisait toujours ? Elle alluma à tâtons la lumière du salon mais toujours rien. Où était-il passé bon sang ? Et quand elle sortît son téléphone de sa poche pour tenter de l'appeler la porte d'entrée s'ouvrît d'un coup, s'éclatant contre le mur et la faisant hurler de surprise. Elle fixa un instant l'ouverture et soupire de soulagement alors que son époux la passa, tirant avec lui trois énormes malles. “On doit partir Theo...” souffla-t-il en la voyant. Se précipitant dans sa direction, il prît son visage dans ses mains et l'embrassa doucement. “C'est la débandade... Le virus dont ils parlaient aux infos... il existe vraiment. Et il y a des malades.. partout dans les rues. Les forces spéciales tirent sur tout ce qui bouge.. C'est horrible. Il faut qu'on parte. Alors va chercher un maximum de vêtements je m'occupe de la bouffe.” Il caressa une dernière fois ses cheveux avant de courir vers les placards de la cuisine et commencer à vider les conserves et produits secs dans la première malle. Elle resta un instant sans bouger, ne réalisant pas tout à fait jusqu'à ce qu'il lui fasse signe d'y aller. Elle se précipita alors vers la chambre avec une autre malle et vida le contenue de son armoire et de celle de Kyle à l'intérieur. Elle se dirigea ensuite vers la salle-de-bain et récupéra un maximum de produits comme du savon et du shampoing, les brosses à dents et le dentifrice. Elle attarda un instant ses yeux sur sa trousse à maquillage avant de finalement l'abandonner là.

Ils roulaient depuis maintenant des heures, avec une lenteur des plus stressantes. Il y avait trop de monde sur la route qu'ils avaient emprunté mais c'était, d'après Kyle le cas sur toutes les autres routes. Il avait pris la direction du Nord, sans trop savoir pourquoi. Theodora regardait à l'extérieur. Par les vitres des voitures elle voyait les expressions terrorisées, affolées des hommes, des femmes, et des enfants qui comme eux essayaient de fuir cette nouvelle peste. Kyle avait lui l'air aussi calme que s'il s'agissait d'un voyage touristique qu'ils étaient en train d'effectuer. Theo aurait voulu lui crier de se laisser aller, mais peut-être ne valait-il mieux pas justement. Peut-être qu'en restant calme, il aurait des réactions face aux imprévus plus avisés. Comme il en avait eu une aujourd'hui en allant chercher les malles dans le garage, et ce sans même réveiller Theo pour qu'elle ne prenne pas peur non plus. L'angoisse serrait pourtant la gorge de la jeune femme mais comme son mari, elle ne montrait rien. C'était en partie pour ça qu'ils s'entendaient aussi biens tout les deux. Ils se ressemblaient énormément. Ils essayaient au maximum de relativiser pour ne pas péter un cable, que ça soit dans leurs histoires de couple ou dans les moments comme ceux-là où ils se sentaient aussi impuissants qu'inutiles.
Elle posa doucement une main sur sa cuisse et le regarda fixement. Puisque la voiture était arrêtée il se tourna vers elle et lui sourît tendrement. Il se pencha et embrassa sa tempe du bout des lèvres et tout près de son oreille il lui murmura que tout irait bien. Et elle acquiesça. Tout irait bien tant qu'ils seraient ensemble, oui.

Elle se pencha sur son sac à dos et y saisit sa bouteille d'eau. Elle en ouvrît le bouchon et la porta à sa bouche mais au dernier moment elle la reposa, la regardant longuement. Non. Elle ne boirait que si elle avait extrêmement soif. Qui sait combien de temps ils devraient rester dans cette bagnole, dans l'embouteillage le plus énorme qu'elle ai jamais vu. Les gens étaient même sortis des habitacles pour prendre l'air. Ca n'avançait plus du tout. Elle hésita un instant avant de faire de même. Laissant la portière ouverte elle croisa les bras en son sommet et regarda droit devant l'étendue de voitures. Jusqu'où est-ce que ça allait ? La prochaine ville ? Plus loin. Elle sourît alors qu'elle sentît les bras de son amour l'entourer et qu'il commença à l'embrasser dans le cou comme elle aimait. “Toi qui rêvait d'aventure, je crois qu'on en vit une.” Et il ne pouvait avoir plus raison.

Un cri retentît. Theo n'avait jamais entendu quelqu'un crier comme ça de toute sa vie à part au cinéma. Mais l'entendre dans la réalité, dans la vraie vie, c'était une expérience des plus traumatisantes. Kyle se détacha d'elle et chercha des yeux la provenance de ce même cri, à l'instar de Theo. Ils remontèrent tout les deux vers la source de ce hurlement et se stoppèrent avec un sursaut commun lorsqu'un autre son du même genre retentît, suivi par des dizaines d'autres. Un flot de gens qu'ils ne connaissaient pas remontaient la route en courant vers eux. Ils s'écartèrent du passage, séparés par cette marée humaine en fuite. Elle chercha son regard entre les têtes et les corps mais elle l'avait perdu de vue. “KYLE !” hurla-t-elle à son attention mais elle ne reçut aucune réponse sinon encore des cris.

Elle tomba à la renverse lorsque quelqu'un la bouscula. Grognant de mécontentement, elle tenta de s'écarter au maximum, à quatre pattes, passant entre les voitures pour se mettre au maximum au bord de la route. Elle passa par-dessus la glissière et regarda les gens courir, espérant que depuis son poste, elle pourrait retrouver la trace de son homme. Elle sentît alors qu'on l'empoignait et entendît tout près de sa tête un râle presque animal. Hurlant sous la surprise elle se dégagea non sans mal, alors que quelque chose lui coulait dans les cheveux, l'homme, ou la bête râlant plus fort. C'est en lui faisant une prise de judo un peu improvisée qu'elle parvînt à faire chuter la bête. Reculant avec dégoût elle découvrît un homme dont la joue était à moitié arrachée, ses yeux jaunâtres la fixant et de sa bouche sans lèvre coulant du sang et des morceaux rouges. Elle le regarda un instant, à la fois tétanisée et fascinée par tant d'horreur mais quand il fût de nouveau sur pied elle comprît qu'il était une des choses que tous ces gens fuyaient. Un des "malades". Elle le repoussa avec force pour qu'il tombe à nouveau et profita de sa chute pour partir en courant dans la même direction que le reste de la foule. Haletante elle repassa par dessus la glissière et continua sa course dans la direction de sa voiture. Entrant en trombe dans cette dernière lorsqu'elle l'a trouva, elle s'y enferma, regardant à présent d'autres de ces créatures, de ces feu-personnes maintenant affamées de chaire vivante marcher entre les voitures et pour certains d'entre eux s'amasser autour d'une femme hurlant de douleur et de peur. En voyant la femme en question se faire arracher des lambeaux de son corps par les dents et les ongles de ses assaillants, Theo eût un haut le coeur et plaqua une main sur sa bouche en fermant les yeux. C'était un cauchemar bon sang. Un véritable cauchemar.

Elle hurla à nouveau lorsqu'elle entendît quelque chose s'abattre contre la voiture. Elle ouvrît les yeux et vît Kyle, avachi sur le pare-choc. Elle ouvrît rapidement la portière et sursauta alors qu'un des cadavres ambulants fonçait sur elle. Elle chopa la première chose qui lui tomba sous la main, soit des cisailles que quelqu'un d'avisé n'avait hélas eu d'autre choix que d'abandonner ici. Elle en ouvrît les deux lames et en enfonça une dans la gueule béante de la bête qui lui tombait dessus. Un sang noir et épais, répugnant lui coula sur les mains et elle lâcha tout, regardant le non-être définitivement mort tomber à moitié sur elle. Elle recula et se précipita vers Kyle, l'aidant à se redresser avant qu'une autre troupe de ces monstres ne les atteignent. Elle le fît entrer à l'arrière de la jeep et monta à sa suite, verrouillant les portières à nouveau avant de se tourner vers lui. “Kyle ?! Kyle tu m'entends ?! Tu vas bien ?” hurlait-elle presque, hystérique. Elle n'était plus capable de canaliser sa peur s'il s'agissait de lui. Il la regarda, l'air perdu et sourît. “Chérie...” souffla-t-il comme soulagé de la voir avant de lentement baisser les yeux sur les mains ensanglantées de la jeune femme. “Qu.. qu'est-ce que...” commença-t-il l'air à présent paniqué lui aussi. “C'est rien. C'est rien, je ne suis pas blessée.” le rassura-t-elle en venant caresser ses cheveux, attirant son regard dans le sien. Lui en revanche, elle l'avait remarqué, avait une plaie des plus inquiétantes au niveau du biceps. Elle attrapa ce qu'elle pût dans le coffre, soit un de ses pulls en coton et le déchira avec toutes les forces qu'elle possédait malgré la fébrilité que lui provoquait la situation. Elle noua la bande de tissus au dessus de la plaie et revînt caresser son visage. “Tout ira bien... tout ira bien mon amour” chuchota-t-elle alors qu'il fermait les yeux, épuisé.

Alors que la voiture ne semblait pas aussi sûre qu'elle l'aurait voulu, elle l'avait allongé au bas du siège pour le cacher et s'était elle-même terrée tout contre lui. Dehors, il n'y avait plus de bruit. Elle avait dans un élan de courage regarder à l'extérieur de l'habitacle. Il n'y avait plus rien sinon des cadavres semblant définitivement morts un peu partout. Plus de mouvement. Et un silence... des plus pesants. Elle s'était ensuite rallongée aux côtés de Kyle et avait attendu. Attendu qu'il se réveille. Et lorsqu'il le fît, elle sourît doucement et se redressa pour l'aider à lui aussi sortir de la cachette. Il grogna douloureusement et regarda son bras. La plaie était horrible, purulente. Mais ils ne firent aucun commentaire. “J'ai cru que je t'avais perdu tout à l'heure...” souffla-t-il doucement et elle vînt doucement se coller à lui, nichant son visage dans son cou. “Mais on s'est retrouvés.” répondit-elle sur le même ton. Elle était heureuse, soulagée qu'il soit avec elle. Qu'il soit vivant. Pourtant elle sentît qu'il se tendait un peu tout contre elle et elle se redressa pour l'interroger du regard. “Un de ces... trucs m'a mordu.” expliqua-t-il doucement, et il la regarda désolé dans les yeux. “Je te cherchais... j'ai remonté à contre courant des autres et je suis tombé sur ces monstres...” continua-t-il. Il expliqua ensuite qu'il s'était fait attaquer, qu'un de ces zombies l'avait attaqué de côté et avait directement plongé ses dents dans son bras. Il avait réussi à se dépêtré comme il avait pu et avait fuit comme les autres à l'opposé, espérant retrouver Theodora à la voiture. Quelle chance qu'ils aient eu la même idée... Elle pinça les lèvres et regarda à nouveau la plaie brièvement. C'était très inquiétant. “On te soignera...” lui dit-elle avec le plus de confiance possible. Il lâcha un rire faible et secoua la tête. “Ils l'ont expliqué aux infos... se faire mordre veut dire.. que l'on va mourir. C'est... Le virus se propage dans mon organisme depuis que cet enfoiré a foutu ses dents dans mon bras.” Il tenta un rire et secoua doucement la tête avant de reprendre son sérieux. “Je te demande pardon...” ajouta-t-il en la regardant dans les yeux. Elle voulût lui dire qu'il n'avait pas s'excuser mais sa voix se brisa alors que des larmes commençaient à couler sur ses joues. Il se mît à pleurer aussi, pour le première fois devant elle depuis qu'elle l'avait demandé en mariage. Mais cette fois-ci, il ne pleurait pas de bonheur. Il vînt tout de même essuyer du bout des doigts l'eau salée sur les joues de Theo et déposa doucement ses lèvres sur son front. Elle tenta de l'embrasser sur la bouche, de lui offrir ce dernier baiser furieux mais il la stoppa. “Sait-on jamais...” parvînt-il à prononcer. Elle n'en pleura que plus fort et le serra dans ses bras. Il était brûlant et sa peau était moite. La fièvre s'était emparée de son corps. Le virus faisait son effet. “Tu devrais partir mon coeur... J'veux pas que tu sois là quand...” Quand il deviendrait l'une de ces créatures dégoutante et dangereuse. Mais elle s'installa sur la banquette et l'allongea contre elle, collant son dos contre sa poitrine, et elle l'enlaça, prenant ses mains brûlantes dans les siennes qu'elle essayait de ne pas faire trembler. “Je resterai avec toi... Jusqu'au bout.” dit-elle, pour conforter les pensées de son mari face à son geste. Elle embrassa son crâne et posa sa joue dessus, fermant les yeux alors qu'elle pleurait silencieusement.

Lorsqu'elle rouvrît les yeux alors qu'elle s'était assoupie, elle sentait son homme remuer doucement dans ses bras. Il grognait, il râlait. Elle se dit que c'était à cause de la fièvre qu'il faisait un cauchemar ou ce genre de chose mais elle vît ses yeux, elle vît leurs couleurs effrayantes, le vide qui s'y était installée et elle le poussa violemment loin d'elle, ouvrant comme elle pouvait la portière derrière elle. Tombant à la renverse sur le bitume, elle geint et resta un instant un peu assommée par le choc. Elle percevait à peine le mouvement dans la voiture alors que la bête que son homme était devenu tentait de se retourner de ses gestes patauds dans sa direction. Elle vît son visage passer l'ouverture, sa bouche ouverte sur un grognement silencieux. Silence qui se transforma en un son affreux qui s'amplifia alors qu'elle recouvrait ses esprits. Elle se redressa vivement et se mit à courir. Non... Non cette situation était trop horrible. Se faire traquer par Kyle... Ou du moins ce qu'il en restait l'anéantissait. Elle ne pourrait jamais.. elle n'y arriverait jamais. Trébuchant sur le corps dévasté d'un homme, Elle se redressa comme elle put en gémissant douloureusement, ses mains égratignées. Elle se retourna vers le cadavre qui l'avait fait chuté et se rendît compte que dans ses derniers instants, il s'était agrippé à une arbalète. Elle était dans un état un peu déplorable, le bois était vieux. Pourtant... Elle se pencha la pointa dans la direction d'où devait débarquer son époux. Elle le vît, claudiquant le pas. Il avait dû accrocher sa jambe quelque part car il la trainait derrière lui. Ses râles dégoûtants résonnaient dans les oreilles de Theo qui le visait toujours, tremblante. Elle ferma les yeux. Elle n'y arriverait jamais. Il lâcha un râle plus puissant alors qu'il se rapprochait d'elle. Elle rouvrît les paupières. “Kyle...” tenta-t-elle. “Kyle, c'est moi.. C'est Theo.” lui répétait-elle, reculant alors qu'il avançait. “S'il-te-plait.. S'il-te-plait mon amour... Si t'es encore quelque part, écoute moi.” Mais il avançait encore et encore, se rapprochant toujours aussi dangereusement. Et lorsqu'il ne fût plus qu'à quelques mètres, les bras tendus vers elle, elle tira. Par chance plus que par maitrise, la flèche alla se loger directement dans son oeil gauche et s'enfonça avec une facilité déconcertante. Il se stoppa, tomba à genoux avant de s'étaler la tête en avant. L'atterrissage valut à la flèche d'aller plus loin encore à l'intérieur de son crâne dans un bruit de déchirure, le traversant pour ressortir par la pointe de l'autre côté. Cette vue et ce son répugnant prirent Theo directement à l'estomac. Elle vomit à ses pieds, sans pouvoir rien contrôler. Tremblante, fébrile, elle se mit à pleurer désespérément, appelant le prénom de celui qu'elle venait de tuer définitivement. Il n'aurait pas dû mourir. Ils auraient dû rester ensemble.. toujours. Ils devaient se battre l'un avec l'autre et non pas l'un contre l'autre. Ca n'aurait jamais dû arriver. Jamais... Qu'allait-elle devenir maintenant ?

Lorsqu'elle réussit à se calmer, enfin, les larmes ne semblant plus vouloir couler, elle passe une main sur son visage et installa l'arbalète sur son dos. Elle retrouva le carquois avec seulement de flèches à l'intérieur et le récupéra aussi. Se penchant vers le cadavre inerte de Kyle, elle attrapa la flèche en dessous de la pointe et tira de toutes ses forces pour l'arracher entièrement et pouvoir la ranger avec les autres. Essuyant ses mains sur son jean troué aux genoux, elle retourna vers la voiture. Elle prît son sac à dos, vida les choses inutiles, récupéra la trousse de secours, un pull et des sous-vêtements de rechange, des boîtes de conserves et un maximum de bouteilles d'eau. Le poids ne lui faisait pas peur. Aujourd'hui, elle n'avait plus le choix quant à se plaindre des difficultés. Elle était livrée à elle même. Ainsi chargée elle se mît à marcher, en direction de Chicago. Pourquoi y retourner alors que c'était la ville qu'ils avaient fui ? Parce que ses parents s'y trouvaient. Ses parents et son petit frère. Avec un peu de chance... ils avaient été épargné.

Mais ça n'était pas le cas. Alors pour sauver sa peau elle fît d'eux des carcasses. Tout ce qu'il reste de ses parents, ce sont deux corps, putrides dans un jardin autrefois verdoyant mais aujourd'hui sec et dévasté. Elle ne pleura pas même si la peine infligée par son geste et la dureté de ce dernier lui pesait sur la conscience. Elle avait fait le bon choix. Elle avait eu la bonne réaction. Elle l'espérait en tout cas. Elle avait alors marché, longuement, sans trop savoir par où se diriger. Elle avait trouvé parfois des véhicules en état de marche, pour avancer, toujours plus loin vers la côte. Elle espérait... elle priait pour qu'au bout du chemin, il y ai une solution. Un échappatoire. Et c'est au Monroe Harbor qu'elle trouva. Un bateau... un ridicule bateau à moteur qui avait pourtant survécu à tout ça, resté en bon état et surtout, surtout : avec assez d'essence dedans pour peut-être tenter une traversée. Elle mit des jours, peut-être même des semaines à rassembler un maximum de denrées, de médicaments et autres choses indispensables à sa survie. Elle s'était battue contre d'autres zombies mais par chance, elle avait vite compris que ce qui pourrait la sauver, c'était d'être discrète et silencieuse. Et enfin elle embarqua. Quand elle se posa dans l'engin, elle regarda une dernière fois Chicago avant de pincer les lèvres et de tirer sur la corde pour que le moteur se mette en marche. Ca allait être long... et périlleux. Mais elle pouvait y arriver. Elle le devait...

DERRIÈRE L’ÉCRAN ✘ pseudonyme: bill pazuzu. âge: 21 ans. fréquence de connexion: autant que possible évidemment. double compte? nope.  comment as-tu connu le forum? par le plus grand des hasards. peut-être une pub sur le groupe facebook ? tes premières impressions? le design est magnifique. j'attendais depuis longtemps de trouver un forum du genre, étant fan de TWD.:11:  scénario ou inventé: inventé. un dernier mot? ALLONS ZIGOUILLER DU ZOMBIE.